Richesse, dette, inégalités : DES CHIFFRES, DES CHIFFRES, DES CHIFFRES !!!
Madame Burgraff , vous réclamiez des chiffres. En voilà Madame... Plein de chiffres...de quoi nourrir votre curiosité ...Ce ne sont pas ceux que vous espériez? Dommage. Nous, ce sont ceux-là qui nous intéressent parce qu'ils parlent ...
Et ces chiffres ne proviennent pas de notre imagination de gauchistes populistes.
Ils nous sont fournis par le FMI (que je sache pas vraiment révolutionnaire), du McKinsey Global Institute (Institut américain pas communiste donc) et de la très sérieuse ONG OXFAM (ONG reconnue par les très sérieux messieurs qui se réunissent à DAVOS)
LA RICHESSE MONDIALE
Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde soit soixante-dix millions de personnes dépasse désormais celui des 99% restants. L'ONG avait prédit que ce phénomène serait observé en 2016. Il l'a été avec un an d'avance sur ses prévisions.
Toujours, selon Oxfam, 62 personnes possèdent autant que la moitié de la planète
La moitié de ces «super milliardaires» vit aux Etats-Unis.
En 2014, 80% de la population mondiale doivent se contenter de 5,5% des richesses.
Plus grave encore pour l'avenir.
L'écart entre les très riches et les très pauvres s'accentue fortement ces dernières années : en 2010, il fallait additionner les richesses de 388 milliardaires pour parvenir au patrimoine des 50 % les plus pauvres. En 2014, ils sont quatre fois moins et en 2016: 62!!
Ces chiffres sont alarmants car ils indiquent non seulement une croissance exponentielle de la richesse au profit d'une caste déjà fortement privilégiée mais plus grave encore, l' émergence, à l'intérieur de cette caste, de quelques fortunes qui fait froid dans le dos à l'instar des fictions cinématographiques qu'on croyait appartenir au seul domaine de l'imaginaire.
Plus de sept mille milliards de dollars détenus par les hommes et femmes les plus riches de la planète seraient placés dans des paradis fiscaux.
Sur dix multinationales représentées au sommet de Davos, neuf ont des actifs dans les paradis fiscaux.
LA DETTE MONDIALE
Depuis 2007 les pays et les entreprises se sont tellement endettés que la dette mondiale a atteint quasiment 200 000 milliards de dollars. Soit 200 fois plus que la dette française et surtout 3 fois plus que le PIB mondial (2,86 fois plus pour être exact).
En bref il faudrait que le monde crée de la richesse sans réaliser une seule dépense pendant trois ans pour que toutes les dettes mondiales soient effacées. CE QUI EST IMPOSSIBLE ! Vous avez enregistré Madame Burgraff, IMPOSSIBLE!!! Tous les économistes de droite comme de gauche s'accordent à dire qu'il y a impossibilité à la rembourser !
57 000 milliards de dettes en plus en 7 ans ce qui donne une moyenne de 8100 milliards par an. Moyenne ! car dans les faits on constate la même croissance exponentielle que celle relevée dans le domaine des richesses. Et ce n'est pas près de s'arrêter !
La dette des Etats-Unis a dépassé les 19 000 milliards de dollars…En 8 ans, sous Obama, la dette s'est alourdi de 8000 milliards de dollars
cela représente une dette de 58 000 dollars pour chaque Américain, du premier au dernier né ! Les seuls intérêts de cette dette se montent à 430 milliards de dollars chaque année . Ils constituent le premier poste budgétaire après la Défense. La dette américaine est due pour 34% à des "investisseurs internationaux", ce qui inclut des gouvernements étrangers.
Les deux principaux Etats détenteurs de dette américaine sont la Chine et le Japon, avec près de mille cinq cent milliards chacun.
Le poids de la dette de la Chine ne cesse d’augmenter et est désormais comparable aux indices de la zone euro et des États-Unis.
oit 237 % de son PIB. Cependant, selon la Banque des règlements internationaux, la dette cumulative de la Chine au troisième trimestre de l’année 2015 était de 259 % de son PIB contre 248 % du PIB pour les États-Unis et 270 % du PIB pour la zone euro, rapporte le journal Financial Times.
Le Japon, qui est pour le moment en stagnation, est en tête de ce classement, avec une dette s’élevant à 379 % du PIB.
La bonne question qu'on doit se poser maintenant,c'est: comment se sortir de cette situation ? Comment cela va t-il se terminer? Effacement des dettes ? Chaos économique ? Guerre ? Régulation de la Finance ? Aucun analyste économique ne s'aventure à imaginer le moyen de sortir de ce bourbier.
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