Les Insoumis de Belgique mettent les bouchées doubles
En Belgique, et notamment à Bruxelles, la campagne de la France Insoumise s'engage dans une nouvelle phase.
Jusqu'ici les forces militantes - qui sont passées de la dizaine de personnes à plus d'une centaine en à peine quelques mois - se sont concentrées à diffuser l'existence du mouvement sur le territoire belge et à faire la promotion de notre mouvement et de son programme "L'Avenir en commun".
Aujourd'hui la campagne se pare d'un nouveau visage. En effet, fort de son appui local, et voyant les contacts affluer de toute part, les insoumises et insoumis de Belgique abordent la campagne avec des actions et idées nouvelles.
Des réunions confidentielles d'hier aux événements publiques d'aujourd'hui.
C'est un fait. Les premières réunions de la France Insoumise à Bruxelles s'organisaient à trois ou quatre au début de l'automne. Aujourd'hui, qu'elles soient planifiées à l'avance ou en dernière minute ce sont systématiquement plus d'une quinzaine de personnes qui se retrouvent sur une base quasi hebdomadaire. Des nouveaux venus qui souhaitent nous rencontrer, des membres actifs qui veulent planifier, organiser, construire, des membres moins réguliers qui sont intéressés par certains points du jour, la géométrie est variable mais une chose est certaine : l'affluence est croissante. Les besoins logistiques vont de pair : plus une réunion sans réserver une salle dans un lieu public!
Des thématiques qui s'élargissent
Au commencement notre préoccupation principale consistait à nous faire connaître. Diffuser sur les réseaux sociaux, réaliser des visuels, afin d'attirer l'attention. Aujourd'hui notre rôle prend une tournure différente : construire grâce à notre force collective un mouvement qui, y compris au niveau local, fait vivre démocratie, créativité, réflexion et analyse de l'actualité.
Au delà de simples distributions de tracts, nos points de présence sur les marchés (qui ont maintenant lieu chaque semaine en des lieux différents) se transforment de plus en plus en lieu de rencontre, de débat. On y sert le café et il est commun que nombre de personnes s'attroupent près du stand et échangent librement.
Différentes formes de campagnes voient peu à peu le jour. S'il est prévu d'organiser des événements publics invitant des orateurs, d'autres façons d'aborder la politique sont envisagées. Théâtre de rue, clips vidéos originaux, caravane insoumise, sont autant d'idées en gestation au sein du groupe qui verront le jour au fur et à mesure que la campagne avance.
Après notre "galette des droits" organisée à la mi janvier avec succès sur le thème des nouveaux droits, c'est une réunion d'argumentation collective qui est à l'ordre du jour et prévue pour le 1er mars. L'idée? Arriver avec une question concernant le programme, la campagne, la stratégie politique, et y répondre ensemble en faisant appel à l'intelligence collective. Nous sommes nombreux : ingénieurs, journalistes, chercheurs, enseignants, retraités, comédiens, graphistes, nous avons des connaissances variées et les mettre en commun nous permettra d'apprendre les uns des autres.
De l'élection présidentielle à l'élection législative
Enfin, depuis le mois de janvier, une autre donnée entre dans la campagne: celle de la nécessité de mener une campagne offensive sur le Benelux concernant les législatives. Le député PS sortant pour la quatrième circonscription des Français de l'étranger, Philip Cordery, ne sait plus sur quel pied danser. Après avoir soutenu le bilan du gouvernement, épaulé récemment par Bruno Leroux lors de ses voeux pour 2017, le voilà qui n'hésite pas à faire mention d'un possible rapprochement avec Emmanuel Macron...
De notre côté la ligne est claire : permettre à la circonscription de faire entendre une voix véritablement sociale et écologique, en rupture avec la politique du gouvernement actuel et des gouvernements précédents. A cette fin nous avons procédé à la désignation de nos candidats, Sophie Rauszer (Belgique) et Pierre Lavéant (Pays Bas).
>> Voir aussi : Nos candidats investis pour la prochaine législature 2017-2022
Mettre en relief les élections présidentielles et législatives sera capital : En effet le temps que la constituante rédige une nouvelle constitution, le président Mélenchon aura besoin de la majorité à l'assemblée afin d'enclencher le cercle vertueux de réformes proposées dans notre programme "L'Avenir en commun".
Une campagne qui bat son plein donc, à un rythme soutenu. De quoi donner de l'énergie aux insoumises et insoumis de Bruxelles et de Belgique qui ont le regard fixé vers les prochaines échéances électorales. Á suivre...
[ Crédit Photo : Jérémie Alliaume ]
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Haddouchi Khalid 15/07/2018 10:17
meurant 01/03/2017 17:11