"Procès des animaux" : Sophie Rauszer en soutien aux lanceurs d'alertes anti-pesticides à Bruxelles
Ce jeudi 15 juin, le procès de 9 militants écologistes anti-pesticides s'est ouvert à Bruxelles. Accusés par plusieurs entreprises dont Monsanto (Bayer) pour saccage de locaux et violation de propriété privée, ils se présentaient aujourd'hui au palais de justice de Bruxelles soutenu par plus de 40 associations belges.
La raison de ce procès? Avoir déposé des feuilles mortes, décoré les locaux de plusieurs entreprises à l'aide de plantes, escaladé les bâtiments pour y suspendre des banderoles et inscrits des slogans sur les vitres des bâtiments à l'aide de peinture lavable. Des actions non-violentes, visant à dénoncer publiquement l'utilisation de pesticides par des entreprises telles que Monsanto (Bayer), l'investissement dans les énergies carbonnées de BNP-Parisbas, ou encore l’European Crop Protection Association (ECPA), le plus gros lobby pro pesticide basé à Bruxelles. L'association E.Z.L.N - Ensemble Zoologique de Libération de la Nature lutte ainsi pour des causes écologiques, et s'est également montrée présente durant la COP21 de Paris et contre le TTIP.
Sophie Rauszer, candidate de la France Insoumise du Benelux était présente à cette mobilisation pour soutenir ces "lanceurs d'alertes écologistes", de la même façon qu'elle a soutenu Antoine Deltour lors du procès Luxleaks à Luxembourg.
voir aussi : Présente au procès de l'affaire LuxLeaks, Sophie Rauszer témoigne
Ces actions en effet vont dans la droite ligne de ce que nous dénonçons de l'action des lobbys. L'avenir de notre planète et de l'Humanité passera par une plus grande transparence des liens entre industriels et politiques, liens qui corrompent aujourd'hui les décisions des instances publiques en matière de protection environnementale. L'exemple du "round up" (glyphosates) produit par Monsanto en est probablement parmi les exemples les plus dramatiques.
Le procès est aujourd'hui ouvert donc et se poursuivra dans les semaines / mois à venir. Affaire à suivre donc.
Lucien H.
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